La garde indigène
L’origine de la Garde Indigène remonte aux années 1886-1890.
Les anglais avaient mis à la disposition des autorités administratives en Indes et en Birmanie, une force de police locale et les résultats étaient satisfaisants.
Paul Bert s’en inspira. En 1886, la rébellion était bien présente et le corps d’occupation militaire ne pouvait suffire à apporter la sécurité ; le 6 août, Paul Bert prit l’arrêté portant création d’un corps d’infanterie indigène destiné à assurer, sous les ordres des résidents français et des autorités indigènes, le maintien de l’ordre et de la sécurité dans le pays.
Les fonctionnaires qui faisaient partie de la garde indigène devaient impérativement avoir une connaissance approfondie des mœurs et des coutumes du peuple annamite et parlant la langue annamite. De plus ils devaient obéissance et respects aux chefs de canton et aux maires des villages annamites lorsque ceux-ci de relevaient pas de service commandés par la Résidence.
Dans chaque chef lieu de province, il y avait un brigade de garde indochinoise de 500 à 600 volontaire indochinois encadré par un inspecteur, un sous inspecteur et un garde principal européen.
Cette force était chargée du maintien de l’ordre public et de toutes interventions relevant de la sécurité civile.