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  • 1950, Saïgon, ville au fil de l’eauLire la suite de «1950, Saïgon, ville au fil de l’eau»

    Saïgon, ville au fil de l’eau… et quelle eau !
    Saïgon, s’épanouit au bord de la rivière qui lui a donné son nom. Longue de 225 km, la rivière de Saïgon prend sa source près de Phum Daung, au sud-est du Cambodge, avant de traverser la ville et de se jeter dans le fleuve Soài Rạp, puis dans la mer de Chine méridionale. Artère vitale, elle a vu défiler l’histoire : dès février 1859, les premiers navires militaires français – corvettes et canonnières – remontent son cours lors de la campagne de Cochinchine, marquant le début de la présence française. Le port, officiellement ouvert au (…)

  • 1950, Saïgon, Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception.Lire la suite de «1950, Saïgon, Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception.»

    La Cathédrale Notre-Dame de Saïgon, porte officiellement le nom de Basilique Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception.
    Symbole emblématique de l’héritage colonial français, sa construction débuta en 1863 pour s’achever sept ans plus tard, en 1880. Dès son achèvement, elle fut solennellement consacrée, marquant ainsi son entrée dans l’histoire religieuse et culturelle de la région.
    Avec ses 91 mètres de longueur, ses 35,5 mètres de largeur et ses deux clochers s’élevant à 58 mètres – les plus hauts du Vietnam à l’époque –, la cathédrale impressionne par ses proportions (…)

  • 1950, Saïgon, Hôtel de ville pavoisé, Bảo ĐạiLire la suite de «1950, Saïgon, Hôtel de ville pavoisé, Bảo Đại»

    Lors de l’acquisition de cette carte, un détail m’a immédiatement interpellée : « Cette tête te dit quelque chose ? » En effet, la date d’expédition, 1951, ne m’a pas tout de suite mise sur la voie…
    Mais oui, mais c’est bien sur ! Il s’agissait de Bảo Đại.
    Suite à la proclamation de l’Etat du Vietnam du 2 juillet 1949, les territoires de la Cochinchine, de l’Annam et du Tonkin sont réunifiés dans un même Etat ayant pour chef Bảo Đại. Dans ce contexte, une cérémonie de passation de pouvoirs se déroule à l’hôtel de ville de Saigon. Les autorités françaises, représentées par M. Pignon, (…)

  • 1950, Saïgon, Boulevard CharnerLire la suite de «1950, Saïgon, Boulevard Charner»

    Le Boulevard Charner, d’une longueur de 700 mètres, occupait l’emplacement d’un canal qui existait déjà à l’arrivée des Français. Ce canal s’étendait de la mairie jusqu’à la rivière. Peu avant son terminus, il était coupé par le canal Gallimard, qui devint plus tard le Boulevard Bonard.
    Le « Grand Canal » ou « Canal Charner » était encadré par deux rues qui portaient initialement le numéro 18. Par la suite, celle située sur la rive droite (sud-ouest) fut nommée rue Charner, tandis que celle sur la rive gauche (nord-est) devint la rue Rigault-de-Genouilly, comme mentionné dans le « (…)

  • Haïkus, Cimes éternelles et Arbres vénérablesLire la suite de «Haïkus, Cimes éternelles et Arbres vénérables»

    Cimes éternelles
    À condition de braver le terrain accidenté et la météo imprévisible, les montagnes sont un sujet très fécond pour les photographes. Les compositions de Michael Kenna en témoignent avec éloquence, particulièrement celles réalisées depuis 2OO7 dans les monts Huang (huangshan), dans l’est de la Chine. Les silhouettes fantastiques des pics de granite émergeant d’un océan de nuages font écho à la tradition de la célébration des « montagnes et eaux » (shanshui) pratiquée par les poètes puis par les peintres Lettrés chinois depuis le 4" siècle.
    Arbres vénérables
    Les (…)