Georges Olivier Bourdin est né le 28 mars 1887, fils de Gabriel Jules André Bourdin et de Léontine Arsène Doisemont. Georges a vu le jour à Paris, où son père était ingénieur. Les parents de Georges se marieront quelque trois ans plus tard.
Georges s’est éteint le 12 mars 1971, à l’âge de 84 ans, à Paris.

Georges Bourdin signe de son vrai nom, complet, et parfois Geo Bourdin, où Geo peut être l’abréviation de Georges mais aussi l’association des initiales de ses prénoms, GeO (pour Georges Olivier) ; sa signature la plus fréquente est celle du Georges et du Bourdin croisés et reliés par le R.

signature
Bourdin (Bourdin)

Bourdin (C Bour)

Bourdin (croisé)

Bourdin abrégé

Il se fait connaître surtout dès 1921 dans les publications du Petit Écho de la Mode (Almanach de Lisette, Guignol, Pierrot, Almanach du Petit Echo de la Mode, etc.). Il réalise également des affiches et des réclames et illustre plusieurs couvertures pour la collection Printemps.

Bourdin participe au Salon des Humoristes. Il présente Suzanne au bain et Ne vous dérangez pas, je ne fais qu’entrer et sortir à celui de 1926, et quelques dessins à celui de 1929.
Il apparaît également dans La Semaine de Suzette en 1930 et 1931, où il met en images des nouvelles et des histoires illustrées, mais où il restera très rare.
Pour l’Exposition Coloniale Internationale de Paris en 1931 il présenta les cartes postales représentant les activités liées à la culture du riz en Indo-Chine.‎

La signature de Bourdin apparaît également sur plusieurs réclames pour différents types de produits, allant des pneus Michelin aux gaines Claverie en passant par le riz d’Indochine. Il réalise notamment plusieurs planches pour le lait concentré Nestlé, dans lesquelles il met en scène une mère japonaise, bretonne ou égyptienne, et son nourrisson, sous le slogan "Sous tous les ciels du monde, s’épanouissent des Bébés Nestlé".

En 1939 il crée pour Lisette le personnage de Jacqueline Hudson dite Jackie, fille d’un industriel, qui vient passer ses vacances en France. Elle se lie d’amitié avec Mariette Fournier, fille d’un employé de M. Hudson, pour laquelle elle va tout faire pour démasquer un voleur.

En 1940, il épouse Henriette Lasseigne (1886-1981).
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